Je roule pour vous (en électrique)

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Aujourd’hui je veux vous parler d’un sujet d’actualité et non, il ne s’agira pas de politique (ceci dit, je suis fier d’avoir participé au fait que l’Aveyron soit le département de France au taux de participation le plus élevé!)
Je veux vous parler de ma nouvelle voiture, qui est 100% électrique. Oui, j’en avais très envie et le changement de continent a été l’occasion pour franchir le pas. J’ai agi un peu sur un coup de tête (et parce que j’avais besoin d’une voiture tout de suite) sans trop me renseigner avant. Et je suis tombé en plus sur une vendeuse dont j’étais le premier client donc toute contente elle m’a gentiment poussé à la vente, sans être forcément consciente des spécificités de ce genre de véhicule.

Zéro émission!
Zéro émission!

Il ne faut pas trop lui en vouloir : il semblerait que j’ai acheté le premier véhicule électrique vendu par Nissan Ciudad Juárez. Du coup, l’expérience de l’équipe de vente était forcément limitée. Et les appels vers Chihuahua nombreux (la capitale de l’état est beaucoup plus avancée avec un historique de ventes de… 2 unités! 😀 ) Et comme Nissan est le premier vendeur de véhicules électriques au Mexique (suivi par BMW, les autres constructeurs n’ont sorti leurs modèles que très récemment), on peut raisonnablement dire que je suis un véritable pionnier et que je possède tout simplement le premier véhicule électrique privé de la ville! Mon nom restera à jamais gravé dans l’Histoire… 😎
Le deal de départ n’était pas mal : pour le prix d’une voiture d’occasion, j’ai emporté le modèle d’exposition (le seul qu’ils n’aient jamais eu dans l’agence et qui a déjà 2 ans) avec moins de 200 km au compteur. Je crois que je n’avais jamais conduit une voiture avec aussi peu de km!
Bon, au moment de recevoir la voiture, je demande où est le manuel. Le manuel? Quel manuel? « Ah ben… On ne sait pas… » Réponse un peu légère quand on vend un véhicule dont on ne sait même pas comment il fonctionne! Du coup ils m’en cherchent un, mais ils ont l’air d’avoir du mal à trouver.

Vitesses
Pourquoi un manuel, c’est tout simple!

À la limite, ce n’est pas le plus grave, on peut tout trouver sur internet. Ce qui est vraiment ennuyeux, c’est que je n’arrive pas à charger la voiture à la maison! C’est gênant quand il n’existe pas une seule borne de recharge dans la ville (sauf -heureusement!- à Nissan). Du coup, je fais de temps en temps du télétravail au Starbucks à côté le temps de recharger ma batterie. Heureusement que j’ai un employeur compréhensif et ouvert à ce type de travail! Mais bon, ça ne peut évidemment pas durer ainsi (en même temps pour le moment, je roule gratuitement!). Nissan est en train d’étudier comment faire pour m’installer une borne de recharge chez moi. Espérons que cela résolve le problème. Je vous tiens au courant!

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Bienvenue sur ce blog!

Bienvenue sur ce blog, 3ème du nom. Chaque fois que je déménage, je démarre un nouveau blog, plein d’ambitions et de motivation. Et jusqu’ici, ça a fait long feu au bout de quelques mois. On va tenter de s’inscrire un peu plus dans la durée cette fois-ci.

Commençons donc aujourd’hui par une explication qui nous tiendra lieu de présentation. Pourquoi ce blog s’appelle-t-il « le retour de Panchoa »? Le retour, vous l’aurez compris, c’est que je suis déjà venu. Où? À Ciudad Juárez, dans l’état de Chihuahua, au Mexique. Juárez est la 6ème ville du Mexique par rapport à la population. Elle est située sur la frontière avec les États-Unis et forme avec sa jumelle El Paso l’une des plus grandes aires urbaines internationales au monde.

Mais pourquoi ce nom étrange de Panchoa? C’est comme ça que l’on m’appelle ici. Il faut savoir que dans les pays hispanophones, entre amis, on s’appelle rarement par son prénom. On préfère utiliser des surnoms qui en général dépendent du prénom. Ainsi les Alberto deviennent des Beto, les Santiago deviennent des Tiago, les Javier deviennent des Chavi… Et les Francisco deviennent des Paco ou des Pancho. Au Mexique, et encore plus dans l’état de Chihuahua, Pancho est particulièrement apprécié, en mémoire au révolutionnaire Pancho Villa. Le ‘a’ final se veut un clin d’œil à la prononciation de François, prononciation assez déroutante pour un hispanophone.
Dans ce prénom, il n’y a que le ‘f’ initial qui se prononce de la même manière en Espagnol et en Français! Le ‘r’ se prononce différemment, c’est un fait assez connu. Le ‘an’ est une spécialité française, ce sont nos fameuses nasales, prononcées avec forces grimaces par ceux apprenant le Français. Le ‘ç’ n’existe pas en espagnol, encore une spécialité française. Arrive enfin le ‘oi’. Celui-là est l’une des raisons pour lesquelles les non francophones se plaignent que « le Français ne se lit pas comme il s’écrit ». Ben oui, pourquoi on dit ‘oa’ si on écrit ‘oi’? (Pour ceux que ça intéresse, la réponse est ici) Et pour finir en beauté, un ‘s’ final qui ne se prononce pas. Un Mexicain voyant mon nom écrit le prononcera naturellement « Flanekoïsse ». Allez savoir qu’on vous parle 🙂

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