Maternelle!

Oui, ça y est. la rentrée c’était ce lundi et les trois sont rentrés en petite section de maternelle. C’est « l’école des grands »! Tout c’est bien passé, juste Frida qui le matin ne voulait plus mettre son uniforme mais son éternel T-shirt de princesses. Oui au Mexique, l’uniforme est de mise et les consignes sont précises. Même la couleur de couverture des livres est imposée! Regardez plutôt la belle brochette :

Non, Antoine n’a pas fait tomber son sac sur son pied, c’est comme ça qu’il sourit…

Du coup j’en profite pour vous donner quelques nouvelles et surtout les dernières trouvailles de ses chers enfants. Frida par exemple me demande l’autre jour :
– Papa, pourquoi j’ai les yeux noirs?
– Mais tu n’as pas les yeux noirs, tu as les yeux marrons.
– Oui mais moi je veux les yeux bleus, comme papa! (à prononcer d’un ton ferme et en fronçant les sourcils) Pourquoi j’ai pas les yeux bleus!?

Déjà à 3 ans… Je vais commencer à me renseigner sur les lentilles de couleurs…
En attendant, c’est Antoine qui a les yeus bleus… à la piscine!

Et l’autre soir c’est Chloé, qui ne perd jamais le Nord qui m’a fait sourire. J’ai l’habitude de chanter une comptine le soir pour les endormir. Quand ils sont un peu excités, je leur propose de choisir la chanson, pour qu’ils chantent avec moi. Et Chloé propose Pimpón. Comptine mexicaine bien connue, même de papa. Mais je préfère chanter en Français, aussi je feins l’ignorance :
– Ah mais je ne la connais pas celle-là, on en chante une autre?
Réponse de Chloé :
– C’est pas grave, je vais te l’apprendre…
Et de se mettre à chanter.
Si tu ne fais pas ce que je veux, ben tu le feras quand même…

Enfin je suis fier de vous montrer notre première création culinaire. Une recette que certains reconnaitront j’en suis certain. À noter que les pignons qui font les piquants proviennent du Sud de l’état de Chihuahua (achetés sur la route des vacances) et sont juste délicieux. D’ailleurs, rien que de l’écrire, ça m’a donné envie d’aller en manger une poignée. Antoine lui avait des visées sur le chocolat. Il n’a d’ailleurs pas pu attendre la fin de la séance photos…

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Canicule!

Une importante et persistante vague de chaleur semble s’être abattue sur la France. Comment? 37°C à Tours, 38°C à Paris? Effectivement, ce sont des niveaux rarement atteints dans les climats tempérés. Si ça peut vous rafraîchir un peu, ici on dépasse allègrement les 40°C tous les jours. Et ce n’est pas juste une vague de chaleur. La minimale demain? 29°C à 6 heures du matin. Et 44°C à 17h… à l’ombre. Autant vous dire qu’on ne reste pas trop longtemps au soleil. Il est 23h et il fait toujours 33°C.

Difficile de dormir dans ces conditions. Les systèmes de rafraîchissement les plus courants (et dont est dotée notre maison) est à base de carton fort ou de paille mouillée. On fait passer un fort courant d’air à travers ce dispositif pour obtenir ainsi une sensation de fraîcheur due en fait à l’humidité. Mais si l’air entrant est trop chaud, la sensation de fraîcheur n’est guère satisfaisante…

C’était donc la guerre ce soir pour faire dormir tout le petit monde, d’autant que la tétine d’Antoine était introuvable. On a bien des tétines de rechange, mais Monsieur a ses standards et refuse les Ersatz. Bref, après des passages de lits en lits et de chambres en chambres, Chloé a fini par s’endormir, mais pas les deux autres. Il était 22h30 quand je me retrouve allongé sur le canapé du salon avec les deux compères, bien décidés à ne pas dormir. J’arrive un bref instant à les calmer, mais bientôt Antoine se remet à pleurer. J’essaie pour la énième fois de lui expliquer qu’on ne retrouve pas sa tétine et qu’on la cherchera demain quand Frida se lève d’un coup. Prêt à m’énerver si elle voulait à nouveau changer de couchage, je barre la route de l’escalier. Mais elle se dirige vers la cuisine.

– Qu’est-ce que tu fais Frida?
– Je vais chercher la tétine d’Antoine!
Évidemment Antoine et moi accourrons à la cuisine. J’allume la lumière. Frida a ouvert la poubelle.
Je répète ma question d’un ton incrédule :
– Qu’est-ce que tu fais Frida?
– Je vais chercher la tétine d’Antoine dans la poubelle!
Là je me dis: « C’est pas possible! » Mais une autre petite voix, celle de l’expérience des 3 dernières années, me susurre : « Si, bien sûr, c’est complètement possible! »
Et je sors donc un nouveau sac et commence à vider la poubelle à la main, morceau par morceau. Je vous passe les détails (et non, je n’ai pas pris de photo). Je commence à me dire qu’effectivement, c’était idiot quand finalement apparaît la fameuse tétine!
Mais quelle mouche a bien pu piquer Frida ce matin? Jalousie? Jeu? Défi? Vengeance?
En tous cas, heureusement qu’elle a finit par dévoiler sa cachette avant le passage des éboueurs!…

Voilà, il est 00h30, la température se maintient à 33°C… Deux petites remarques avant d’aller se coucher :

  1. Lorsque j’insère une photo dans un article, elle s’affiche en miniature pour accélérer le chargement et ne pas gêner la lecture. Mais vous pouvez cliquer dessus pour la visualiser à la taille originale.
  2. Pourquoi je vous dis ça maintenant? Il y a 3 photos « cachées » dans cet article. Pour les voir, il vous faut avoir un compte sur le site et être connecté… Dîtes-moi si ça marche!
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